L’isolation des sous rampants consiste à isoler sa toiture par l’intérieur (entre les chevrons de la toiture). L’idée est de déposer des plaques semi-rigides d’isolant. Ces plaques sont soutenues par des suspentes et des fourrures qui permettent à l’isolant de tenir plaqué de façon mécanique contre le toit.
Une fois les plaques posées, il faut étanchéifier la solution en apposant un pare-vapeur sur l’isolant. On rajoute par la suite, sur le pare-vapeur, la plaque de plâtre pour créer le mur.
La réglementation RT2012 impose un R=6 pour l’isolation des sous-rampants.
Dans le cas de la rénovation, le client peut obtenir des subventions et aides en fonction d’un R atteint.
Les plaques sont apposées contre le toit et tiennent de façon mécanique grâce aux suspentes et fourrures prévues à cet effet.
Femat recommande plusieurs produits concernant ce projet :
De la fibre de bois flexible type FLEX 40 sur une épaisseur minimum de 240 mm pour atteindre un R de 6.
Du TETRIS SUPER 12 (recommandé également pour les CEE fiche Bar-EN-101) : moins épais, il permet d’atteindre un R de 6 avec une épaisseur 175 mm. De plus, il n’est pas nécessaire d’y adjoindre un pare-vapeur. Ce produit est à privilégier pour les CEE essentiellement.
BIOFIB TRIO en semi-rigide. Plus coûteux, il requiert en complément une épaisseur de 280 mm pour atteindre les objectifs de la RT ; le pare-vapeur est nécessaire mais moins que dans le cas du chantier Fibre de bois car la biofib craint moins l’humidité. Le chanvre apporte en plus une résistance naturelle aux rongeurs : il s’agit d’un répulsif naturel.
BIOFIB TRIO en semi-rigide. Plus coûteux, il requiert en complément une épaisseur de 280 mm pour atteindre les objectifs de la RT ; le pare-vapeur est nécessaire, mais moins que dans le cas du chantier Fibre de bois car la biofib craint moins l’humidité. Le chanvre apporte en plus une résistance naturelle aux rongeurs : il s’agit d’un répulsif naturel.